Objectifs de la formation |
Le principal argument de différenciation des vétérinaires par rapport aux dentistes profanes, outre la capacité d'administrer des sédatifs et de pratiquer des actes chirurgicaux, repose sur l'établissement du diagnostic, acte réservé selon la loi de 1991. C'est sseulement sur base de ce diagnostic, d'inclusion ou d'exclusion, que les actes de dentisterie peuvent être posés à bon escient, dans le respect du bien-être et de la physiologie du cheval.
Chaque visite pour un "entretien dentaire de routine" doit commencer par un examen consciencieux de la bouche et des dents du cheval, qui permettra de définir les actes à poser. Plus largement, toute consultation pour amaigrissement, troubles digestifs, comportement sous la selle, visite d'achat... devrait aussi comprendre d'office un examen de la bouche.
Cet examen de base, consciencieux et méthodique ne repose pas sur une technologie sophistiquée et peut, doit, être réalisé par tout praticien équin.
Ensuite, sur base du diagnostic posé, le praticien pourra mettre en oeuvre lui-même ou référer des examens complémentaires (e.a. en imagerie) ou des actes en fonction de son niveau de compétence et d'équipement.
Au terme de la formation, les participants auront afiné leurs capacités pour relever les symptômes et poser le diagnostic des pathologies dentaires du cheval |